Ce mardi 15 novembre 2022, la 7ème édition du Symposium Mines Guinée a été lancée au palais du peuple, sous le thème : «Optimiser l’industrie minière pour catalyser le développement socio-économique de la Guinée». La cérémonie de lancement de cet évènement organisé par le ministère des Mines et de la Géologie en partenariat avec Ametrade, a été présidée par le chef de l’Etat, le colonel Mamadi Doumbouya. C’était en présence de personnalités guinéennes et étrangères de l’industrie extractive.
A cette occasion, Kagbè Touré, directeur général de la SOGUIPAMI, a fait savoir que le Symposium Mines Guinée est une plate-forme de concertation ouverte aux professionnels du secteur minier national et international avec pour objectif d’échanger sur les problématiques du secteur. « Pendant ces trois jours, nous développerons ensemble des sujets relatifs à la nouvelle vision du CNRD, des pistes de solutions pour une transition énergétique et un développement minier sans carbone sera examiné, les enjeux de transformation du potentiel bauxitique guinéen en alumine et en aluminium sur le territoire guinéen seront analysés, la nouvelle politique du contenu local, élément indispensable pour un ancrage optimisé des mines dans l’économie nationale sera expliquée (…) », a-t-il indiqué.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba a déclaré que depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, le secteur minier est engagé dans un partenariat gagnant-gagnant. Parlant du traitement des dossiers pour l’obtention des permis miniers, il a expliqué qu’un dispositif de digitalisation du Cadastre Minier, à travers le concours de la Banque Mondiale (BM), a été mis en place par son département à travers le Centre de Promotion et de Développement Minier (CPDM). « Cette année, la Guinée compte exporter environ 90 millions de tonnes. A un prix moyen normal de $35/t, ceci rapporterait au moins $3 milliards. Pour une part de l’État de 15% consacrée dans le code Minier, la Guinée devrait encaisser $1.5 milliards sans compter les impôts. Mais en réalité, la Guinée n’encaissera pas plus de $650 millions. Ceci rappelle une conscience collective pour nous tous », a confié le ministre Moussa Magassouba.
Kèfina Diakité
