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Santé/documentation scientifique : Le Centre National de Formation et Recherche en Santé Rurale de Maferinyah et ses partenaires finalisent un projet de quatre articles !

Le Centre d’Excellence d’Afrique pour la Prévention et le contrôle des Maladies Transmissibles CEA-PCMT, en collaboration avec le Centre National de Formation et Recherche en Santé Rurale de Maferinyah avec l’appui financier de l’Institut de Médecine Tropicale d’Anvers Belgique, a organisé un atelier sous le thème « finalisation de la documentation scientifique FA4 » du 25 au 27 octobre 2022. Durant les trois jours, les 15 participants répartis en quatre groupes ont présenté leur rapport de la finalisation porté sur quatre articles qui seront publiés dans les prochains mois.

 

L’objectif de ce séminaire, c’est : identifier la revue scientifique de comité de lecture, adapter aux résultats de chaque étude ; finaliser chaque manuscrit conformément aux instructions de la revue choisie ; préparer et faire la soumission des manuscrits aux revues. Les résultats attendus également, une revue scientifique choisie pour chaque manuscrit ; le finaliser conformément aux instructions aux auteurs et soumettre aux revues. A l’occasion de ce séminaire, Pr Alexandre Delamou a indiqué que le programme FA4 qui s’étale sur cinq ans (de 2017 à 2021) a permis de renforcer les capacités de plusieurs partenaires sur le terrain en matière de recherche. Il s’agit de l’Institut de nutrition et de santé de l’enfance de Donka, la maternité de l’hôpital national Ignace Deen et la maternité de l’hôpital régional de Mamou. Le directeur du centre d’excellence d’Afrique pour la prévention et le contrôle des maladies transmissibles de l’université Gamal Abdel Nasser en même temps chef section recherche au centre national de formation et de recherche en santé rurale de Maferinyah, qui relève du ministère de la Santé, mentionne également qu’il y a eu le renforcement des capacités institutionnelles du centre de Maferinyah avec la formation du personnel de santé, mais aussi sur le plan national à travers des formations courtes qui ont été organisées par les cadres nationaux à l’INT d’Anvers: « On parle de documentation scientifique, cela veut dire que nous avons profité de cet atelier pour rédiger des articles scientifiques qui vont être publiés dans les journaux internationaux pour rendre compte des résultats des recherches que nous avons menées. Cet atelier se situe dans le cadre de la collaboration scientifique que nous avons entre l’Institut de médecine tropicale d’Anvers-Belgique et la Guinée à travers deux institutions, à savoir le centre d’Excellence d’Afrique pour la Prévention et le Contrôle des Maladies Transmissibles qui est de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry et le Centre National de Formation et de Recherche en Santé Rurale de Maferinyah qui relève du ministère de la Santé. Donc la collaboration scientifique actuellement s’appelle FA5 (Programme de collaboration numéro 5) et qui s’étale de 2022 à 2026 soit sur cinq ans. Alors, ce nouveau projet a été précédé par un autre qu’on a appelé FA4 et qui incluait pour la Guinée uniquement le centre de Maferinyah. Et donc dans le cadre de cet ancien projet qui s’étale de 2017 à 2021 alors il y a un certain nombre de recherches qui ont été réalisées en collaboration entre les équipes guinéennes et les Belges. Les résultats ont été obtenus à la fin du projet. Et donc on a estimé qu’il fallait valoriser ces résultats dans le cadre du nouveau programme. Et c’est pour ça que nous avons appelé cet atelier-là ” Documentation scientifique du projet qui est terminé, donc FA4”. Et cet atelier implique non seulement les cadres du centre de Maferinyah, mais aussi de ceux de l’université Gamal Abdel Nasser et des partenaires de mise en œuvre, notamment l’Institut de nutrition et de santé de l’enfant de Donka, de la maternité de l’hôpital Ignace Deen et également la maternité de l’hôpital régional de Mamou qui était impliqué dans la mise en œuvre des projets de recherche qui sont concernés par cet atelier »

A en croire le Pr Alexandre DELAMOU, les 15 participants répartis en quatre groupes pendant le séminaire ont rédigé un article scientifique chacun afin de mieux toucher le public. « Ces quatre articles seront soumis et publiés dans des journaux dans les trois à cinq mois à venir. Et ces articles scientifiques vont augmenter la visibilité scientifique des enseignants chercheurs qui sont impliqués dans cet atelier, mais aussi la visibilité scientifique de la Guinée. Parce que ce sont les expériences réalisées en Guinée qui vont être partagées avec la communauté scientifique nationale, mais aussi internationale. Parce que ces articles seront accessibles à tous les chercheurs du monde. Donc, nous prévoyons également après cet atelier de produire ce qu’on appelle des notes politiques qui seront un peu une traduction beaucoup plus simplifiée de ce travail, qui vont être accessibles à une plus grande audience. Parce que ce sera rédigé dans un langage assez accessible pour leur permettre de comprendre les résultats qu’on a eus et les recommandations qui sont issues de ce résultat et de manière à ce que les acteurs sur le terrain pussent utiliser ces recommandations pour pouvoir améliorer les activités au quotidien dans leurs services », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, la représentante du programme de collaboration numéro 5 (FA5), Dr Thérèse, enseignante-chercheuse, rappelle que la collaboration institutionnelle entre l’Institut de médecine tropicale d’Anvers Belgique et la Guinée a débuté en 2018. « Chaque année, on a fait des activités pour lesquelles le financement de la coopération belge a été très utile. Étant donné qu’on a dû préparer l’accord-cadre suivant qui a débuté cette année en janvier qui s’appelle FA5, on n’a pas eu le temps de terminer certains articles qui avaient été débutés ; puisqu’il y avait le COVID-19. Donc, c’est pour ça qu’on a fait cet atelier cette fois-ci avec le soutien de la coopération belge sur l’accord-cadre actuel. Mais pour travailler sur les articles qui avaient déjà été commencés sur l’accord précédent et qu’il faut terminer et capitaliser l’accord-cadre actuel. Donc, dans l’accord, il y a trois composantes : recherche, formation et renforcement de capacités du centre lui-même qui peut aller au-delà de tout ce qui est santé ».

Cet atelier est la suite d’un premier qui avait été tenu en 2021 sans l’avoir achevé. A propos, Dr Niane Harissatou, médecin pédiatre à l’Institut de nutrition et de santé de l’enfant, a dit ceci : « On a été répartis en quatre groupes sur des thèmes qui avaient été élaborés au début du projet sur des données qu’on a recueillies durant sept études qu’on avait menées depuis 2019 dans les différentes structures sanitaires, à savoir la maternité d’Ignace Deen, l’Institut de nutrition de santé de l’enfant en l’occurrence des données recueillies dans l’unité de néonatalogie également à l’hôpital régional de Mamou. On avait également utilisé des données recueillies au centre de Maferinyah dans différentes structures sanitaires. Donc c’est qui a fait qu’on a mené cette étude. Et on était en train de faire la rédaction de ce que nous avons observé au cours de ces différentes études menées. Il faut retenir que ceci est un atout du moment qu’on associe les cliniciens. C’est une très bonne idée de faire sortir un peu du quotidien des soins qu’on fait pour voir avec un œil de santé publique. Un œil qui permet de savoir ce qu’on est en train de faire dans nos différentes structures. Qu’est-ce que ça ressort, quels sont les acquis que nous avons durant ces études ? Qu’est-ce qu’on a comme acquis dans les différentes structures, des failles qu’on devrait revoir et d’aller plus loin comparer avec d’autres pays. Donc, c’est un avantage pour les cliniciens. Parce que ça nous permet d’avoir des perspectives dans le futur, de faire ces mêmes études, de mener pour voir qu’est-ce qu’on est en train de faire, et qu’est-ce qu’on doit changer au final ».

Pour finir, Dr Tamba Mina Millimono, assistant de recherche au centre national de formation et de recherche en santé rurale de Maferinyah et consultant sur le concept de grippe au centre d’excellence d’Afrique pour la prévention et le contrôle des maladies transmissibles de l’université Gamal Abdel Nasser revient sur les quatre projets qui ont été menés dont la documentation a commencé l’année dernière : « Au jour d’aujourd’hui, nous avons pu produire et finaliser quatre articles scientifiques. Donc le premier article qui porte sur l’analyse des effets de la pandémie de COVID-19, les services de santé maternelle et néonatale dans trois hôpitaux de référence en Guinée, à savoir la maternité de l’hôpital national Ignace Deen, l’Institut de santé de nutrition de Donka et la maternité de l’hôpital régional de Mamou. 

Le deuxième article porte sur l’analyse de la compréhension de la préparation et de la réponse des services de santé maternelle et néonatale en Guinée face à la pandémie du COVID-19 qui est une analyse qualitative.

Le troisième article scientifique porte sur l’analyse qui contient des soins maternels dans le district de Forécariah… Le quatrième article porte sur la fréquence et les facteurs associés à la couverture adéquate de la vaccination chez les nourrissons en milieu rural guinéen. Là, l’objectif, c’est de rechercher et de déterminer la couverture des vaccins recommandés en Guinée, mais aussi les facteurs associés à la couverture adéquate pour les vaccins de base que sont le BCG et PENTA 3 ».

Amadou Tidiane Diallo

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