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UDRG: ce que Bah Oury pense des sorties du colonel Amara Camara et du Premier ministre contre Embaló

Dans une interview qu’il a accordée le 20 septembre 2022, à RFI et à France 24, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embaló, président en exercice de la CEDEAO, a martelé que l’organisation sous-régionale n’allait jamais accepter le chronogramme de 36 mois proposé par les autorités de la transition guinéenne. La réplique du côté  de Conakry ne s’est pas fait attendre. Le ministre secrétaire général de la présidence de la République, le colonel Amara Camara et le Premier ministre, Dr Bernard Goumou, ont répondu à l’homme fort de Bissau dans des termes jugés très violents par beaucoup d’observateurs. Et ce qui devait arriver en pareille circonstance est arrivé sans crier gare. Lors du sommet extraordinaire de la CEDEAO qui s’est tenu hier jeudi à New-York, des sanctions individuelles ont été prises contre les autorités civiles et militaires de la transition (membres du CNRD, membres du gouvernement, bureau du CNT), qui ont été interdites de voyage et qui ont vu  leurs avoirs gelés dans l’espace CEDEAO. Des sanctions qui ont aussitôt fait réagir au sein des entités sociopolitiques du pays. Invité ce vendredi 23 septembre dans l’émission “Les GG” d’Espace FM,  Bah Oury, le président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG), est revenu entre autres sur les sorties du colonel Amara Camara et du PM Dr Bernard Goumou contre Embaló.
“On devrait comprendre qu’il y a une solidarité qui unit les chefs d’État de la CEDEAO et en parlant sur un certain ton en s’adressant au président de cette institution, il va de soi que ça allait avoir des conséquences. Je pense que la déclaration du colonel Amara Camara ne présente pas quelque chose de particulier d’autant plus que ça ne fait que réitérer les positions de la Guinée. Toutefois, la déclaration du Premier ministre, c’est aller trop loin dans une approche non respectueuse d’un chef d’État d’un pays frère qui est la Guinée-Bissau. Je pense que ceci ne devrait pas avoir lieu en ce qui concerne les bonnes relations traditionnelles qui lient aussi bien la Guinée et la Guinée-Bissau. Il faut faire preuve de retenue dans l’expression et l’utilisation de certains termes quand on s’adresse à un chef d’État étranger », a fait remarquer Bah Oury.
Kèfina Diakité 
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