Hier lundi 19 septembre 2022, dans un décret lu à la télévision nationale, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a institué un cadre de dialogue inclusif. Ce qui permettra, espère-t-on, de favoriser des échanges constructifs entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile autour de la transition. Ce cadre de dialogue inclusif dont la mise en place a été réclamée à cor et à cris par toutes les forces vives de la nation (partis politiques, organisations de la société civile) est placé sous l’autorité du Premier ministre, coordonnateur des activités du dialogue, qui devra rendre compte périodiquement au Président de la transition. Il sera animé par un groupe de facilitateurs nationaux reconnus entre autres pour leur neutralité et leur expertise. Le décret de création du cadre de dialogue inclusif indique que ces facilitateurs seront nommés par arrêté du Premier ministre et auront pour rôle de présider les plénières, modérer les discussions, faciliter la bonne communication entre les parties prenantes. Le groupe de facilitateurs nationaux est appuyé par un comité technique composé d’une équipe conjointe de la Primature et du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
Espérons qu’avec la création de ce cadre de dialogue inclusif, les acteurs sociopolitiques du pays trouveront enfin un terrain d’entente pour une transition réussie. Les Guinéens n’ont que trop souffert des bisbilles politiciennes et des crises à répétition qui empêchent jusqu’ici leur pays de prendre son envol économique.
Kèfina Diakité
