MUSIQUE. La chanteuse malienne revient avec un nouvel album, hommage à la ville de Tombouctou. Rencontre à l’occasion de son concert au festival Les Suds à Arles.
Àplus de 50 ans, dont une grande partie consacrée à la musique, la diva malienne Oumou Sangaré revient avec Timbuktu, un album hommage à la cité historique, située aux confins du fleuve Niger, fondée entre le Ve et le XIIe siècle par les tribus touareg et surnommée « la ville des 333 saints » pour le nombre de sages musulmans qui y sont enterrés. Il y a 10 ans, en 2012, des djihadistes s’étaient emparés de Tombouctou, symbole de ville de sciences et de savoir, et avaient détruit ses célèbres mausolées comptant pour l’histoire de l’humanité. Depuis, la chanteuse n’a eu de cesse de mobiliser les Maliens et le monde entier afin de faire face aux récents soubresauts que traversent son pays, l’Afrique, et plus globalement le monde.
Le point/propos recueillis par Cédric Bouvier