Hier jeudi 28 juillet, répondant à l’appel à manifester du FNDC, des jeunes très déterminés ont eu à en découdre avec les forces de l’ordre, principalement sur l’axe Hamdallaye-Kagbelen, en passant par Bambeto, Cosa, Enco 5, Wanindara, Sonfonia, T8, Cimenterie et Bailobaya. Comme beaucoup le craignaient, un homme a été tué par balles à Hamdallaye, dans la commune de Ratoma. Sans oublier des nombreux cas de blessés et d’interpellations. Le bilan de cette journée de manifestation varie selon les camps.
L’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’homme et du citoyen (OGDH), par la voix de son chargé de communication, a déploré ces violences sous toutes leurs formes.
“Nous déplorons toutes les violences et nous condamnons toutes les formes de violences pendant cette manifestation… Il faut diligenter les enquêtes sérieuses pour situer les responsabilités pour que les auteurs de toutes ces violences soient poursuivis et condamnés à la hauteur des faits. Nous sommes une organisation humanitaire, donc c’est d’abord surveiller ces situations des droits de l’homme ensuite interpeller les décideurs qui auraient pu changer la situation à travers un dialogue », a indiqué Alseny Sall, chargé de communication de l’OGDH. 
 « Nous ne sommes pas pour la justice partiale, parce que le principal garant des principes des droits humains de tous les niveaux c’est l’Etat. Donc quand, il y a des situations de ce genre, c’est contre tous les contrevenants. Nous sommes dans une démocratie, surtout dans une période de transition. Donc c’est une période censée être courte pour revenir à un angle normal. On ne peut pas, notamment dans une période transitoire, priver les citoyens de leur droit constitutionnel qu’est la manifestation garantie par les lois nationales et internationales. C’est une façon utilisée par les citoyens de dire qu’on n’est pas d’accord avec cette façon de gouverner. On a tous le souci de réussir la transition, donc il faut écouter tout le monde », a-t-il ajouté.

 

Kèfina Diakité

 

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