Dans un communiqué rendu public jeudi 21 juillet 2022, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) a donné de nouvelles dates pour ses manifestations pour exiger de la junte au pouvoir depuis le 5 septembre 2021 un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Ce sera le jeudi 28 juillet dans le Grand Conakry et une semaine plus tard (jeudi 4 août) dans tout le pays. Une annonce qui n’est pas du goût de tout le monde. C’est le cas par exemple de Keamou Bogola Haba, le coordinateur national du Front National pour la Défense de la Transition (FNDT), pour qui, face à l’appel à la violence, il faut répondre par un appel à la paix…
“En réponse à ceux qui veulent menacer la stabilité de notre République par des manifestions de rue à cause des réformes qui touchent ou qui toucheront leurs proches biologiques et politiques ou ceux qui veulent empêcher la tenue du procès du 28 Septembre 2009 par des manifestions de rue, les membres et sympatisants du Front National pour la Defense de la Transition sont appélés à se mobiliser plus qu’avant le 23 juin 2022 pour expliquer pédagogiquement aux populations guinéennes la nécessité d’ignorer complètement l’appel à manifester dans nos rues des opposants politiques aux réformes engagées par la Transition.
Notre pays n’est pas en crise mais plutôt sous redressement militaire pour corriger nos erreurs du passé et chacun doit accepter ces réformes qui affecteront chaque Guinéen directement ou indirectement.C’est un devoir pour chacun de défendre la paix et les réformes dans notre pays.
FNDT, Mon Devoir, Ma Patrie.”, a écrit
Keamou Bogola Haba, le coordinateur national du FNDT.
Kèfina Diakité
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