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Autrefois, Conakry était une ville considérée comme la ‘’Perle’’ de l’Afrique occidentale française. Mais aujourd’hui, l’image que renvoie la capitale guinéenne, c’est bien son insalubrité. Une situation qui devrait interpeller les autorités guinéennes au plus haut niveau. Il faut une bonne politique de gestion des ordures pour un meilleur cadre de vie.

Tout le monde sait pertinemment que l’homme et les ordures ne peuvent pas faire bon ménage. Quotidiennement, ce sont des tonnes d’ordures qui sont produites dans le Grand Conakry (Kaloum, Dixinn, Matam, Ratoma, Matoto, Coyah, Dubréka). Malheureusement, la gestion de ces ordures se fait de la façon la plus scandaleuse qui soit. Rares sont en effet les ménages qui acceptent de s’abonner à une PME de collecte d’ordures. Pendant la saison sèche, les caniveaux, les abords immédiats des marchés et des habitations sont littéralement transformés en dépotoirs au su et au vu des responsables locaux (chefs de quartier chefs de secteur). Pendant l’hivernage, on profite des grandes pluies pour déverser des ordures dans les eaux de ruissellement. Ce qui n’est pas sans conséquence. Beaucoup de familles sont victimes d’inondations quand il y a de fortes précipitations dans la zone de Conakry. Il y a deux semaines, nombreux sont les quartiers de la capitale (SIG Madina, Bonfi, Lambanyi, etc.) qui ont eu à faire face à des inondations, avec leur lot de dégâts. Lors du Conseil des ministres qui a suivi, le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, a déploré l’incivisme de certaines personnes dans la gestion des ordures. Il a aussi donné des instructions aux ministres concernés par ces inondations afin qu’une solution pérenne soit trouvée. Ces instructions de l’ancien commandant du groupement des forces spéciales seront-elles suivies à la lettre pour changer la donne ? C’est la pertinente question que beaucoup se posent. Pour le moment, tout visiteur est frappé par l’amoncellement des ordures au niveau des carrefours, des ronds-points et le long des artères de la ville.

Kèfina Diakité 

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