Le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) menace d’organiser une manifestation citoyenne et pacifique le jeudi 23 juin 2022 dans le Grand Conakry pour exiger du CNRD un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Une annonce qui, comme il fallait s’y attendre, a fait réagir bon nombre d’acteurs sociopolitiques. C’est le cas par exemple de Lansana Kouyaté, président du PEDN, qui a mis à profit l’Assemblée Générale de son parti hier samedi 11 juin pour dire tout le mal qu’il pense des manifestations de rue. Il a tenu à rappeler que sa formation politique appartient déjà à une plate-forme dénommée Forum pour une Transition Apaisée (FTA).
« Transition apaisée veut dire, pas de conflit. Qu’on utilise le droit de manifester. Si ça se passe dans les règles, dans les normes que c’est bien encadré, ça c’est le gouvernement qui en décide. Mais nous ne voulons en rien exposer cette transition à des violences. Et ça a commencé déjà. Parce qu’il y a déjà un mort et c’est un mort de trop en réalité. Je souhaite qu’il n’y ait pas un deuxième. Et c’est comme ça que ça commence. Est-ce que cela même arrange la transition ? Non! Mais si ça se passe, on va continuer, il n’y aura pas d’élections. Ceux qui veulent le faire pour cause d’élections, ça sera tant pis pour eux. Parce qu’il n’y en aura pas », a déclaré Lansana Kouyaté devant les militants du PEDN.
Kèfina Diakité
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