L’ancien porte-parole de l’ANAD ne fait plus de cadeau à ses anciens collègues. Kéamou Bogola Haba ne fait plus dans la dentelle pour tancer les détracteurs du CNRD.

Selon l’ancien président de l’UGDD, les leaders politiques visés par la CRIEF ne doivent bénéficier de soutien qui pourrait sacrifier la lutte contre l’impunité.

« Nous en avons besoin, parce que c’est nous qui avions demandé la transition, c’est nous qui avons appelé l’armée à prendre le pouvoir. Cette transition-là c’est la nôtre, c’est-à-dire nous qui avons lutté nous sommes ceux qui ont demandé cette transition. Pour la défense d’un seul individu ou de trois (3) leaders de l’ANAD ou de telle formation, on ne pourra pas sacrifier la lutte contre l’impunité », déclare-t-il dans l’émission ‘’Mirador’’ de FIM Fm, ce mecredi 4 mai 2022.

Poursuivant, Bogola Haba charge certains militants de l’UFDG dirigé par Cellou Dalein Diallo. « J’ai vu les frères de l’UFDG dirent que personne ne se prononce sur le cas Kassory et je ne vois personne en dire officiellement, ce qui veut dire qu’on veut garantir l’impunité. Il faut qu’on nettoie cette partie-là. Je pense que nos frères veulent coaliser comme le 28 septembre, c’est ça la réalité. Le 28 septembre rappelez-vous que c’est l’UFR, l’UFDG et le RPG qui ont coalisé contre les militaires. Comme cette recette a marché pour faire reculer l’armée le 28 septembre, alors ils veulent utiliser la même recette, parce que tout simplement on veut s’opposer aux réformes engagées. Les militaires n’ont pas de parti, forcément ils seront sous la pression politique comme Dadis l’a été et ils vont organiser une manifestation ici, il y aura 3, 4, 5 morts et puis Doumbouya ne parlera plus de réformes, il va essayer de justifier cela. », a-t-il laissé entendre.

Amadou

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