Ousmane Gaoual Diallo est le porte-parole du gouvernement de transtion dirigé par Mohamed Béavogui.
Dans l’émission ‘’Mirador’’ de FIM FM de ce lundi 25 avril, l’actuel ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’aménagement du Territoire n’a pas mis de gant pour tacler la CEDEAO qui menace de prendre des sanctions contre la Guinée pour manque de lisibilité et de visibilité de sa transition.
« Le gouvernement guinéen n’agit pas sous des contraintes ou sous le diktat de qui que ce soit. Je pense que la CEDEAO depuis un certain temps, s’est détourné de l’objet d’être une institution au service des populations et de plus en plus, il apparait aux yeux de l’opinion publique ouest-africaine comme une organisation au service de quelques chefs d’Etat et cela ne marchera pas. La Guinée prendra les décisions qu’il faut lorsque le moment viendra pour assumer aussi bien son indépendance et sa volonté de renforcer la coopération dans le respect mutuel des uns et des autres Etats », a martelé le ministre porte-parole du gouvernement.
Et Ousmane Gaoual Diallo de poursuivre en ces termes: « les sanctions de la CEDEAO, si elle veut les mettre en exécution pour contribuer à affaiblir la Guinée, elle peut les prendre et les conséquences, la CEDEAO sera là aussi pour les administrer, c’est ce qui est important. Quel est l’objectif de la CEDEAO ? Elle ne s’est jamais penchée sur la spécificité des problèmes qui ont conduit la Guinée là où elle est…Nous, nous ne sommes pas dans la guerre contre la CEDEAO. Si la Guinée devrait être en guerre contre la CEDEAO, elle prendra la décision de se retirer de la CEDEAO mais ce n’est pas ça qui est sur la table. Les nations adhèrent librement aux institutions internationales et s’en retirent aussi librement. Rien n’est exclu. La Mauritanie s’est retirée de la CEDEAO et continue sa vie. Est-ce qu’elle a été rayée de la carte d’Afrique…”. Une sortie qui ne manquera pas de faire réagir aussi bien en Guinée que dans la sous-région.
Kèfina Diakité
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