Invité ce mercredi 13 avril 2022, dans l’émission ‘’Mirador’’ de la radio FIM Fm, le président de l’Union des forces démocratiques (UFD) n’est pas allé du dos de la cuillère pour tancer les procédures employées par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), dans l’affaire des anciens dignitaires du régime Condé. Selon Mamadou Bah Baadiko, l’institution n’a pas « grand-chose » pour maintenir au gnouf Kassory Fofana et Cie. Lisez ci-dessous un extrait de son intervention…
« On a bien compris que la CRIEF n’a pas grand-chose en main. Ils (les magistrats) ont des présomptions, ils n’ont pas de preuves. Et je dis que même des avocats stagiaires peuvent balayer cela. Et dans un État de droit normal, ça ne peut pas résister puisque justement ça ne tient pas debout. On n’a pas mis l’élément technique en avant. On aurait dû mettre sérieusement des éléments techniques. Lorsque vous dites enrichissement illicite, ce n’est pas difficile à prouver. Quand vous dites détournement, corruption, blanchiment, il faut que ça soit documenté. Il faut qu’il y ait des faits, mais là on n’a rien. Ça veut dire donc tous ces gens-là ils vont être libérés d’une manière ou d’une autre ».
Amadou
