Le président américain Joe Biden a attaqué son homologue russe Vladimir Poutine samedi lors de sa visite à Varsovie, le qualifiant de « boucher » et jugeant qu’il ne pouvait « pas rester au pouvoir » après son invasion de l’Ukraine. La Maison Blanche a immédiatement essayé de tempérer sa déclaration affirmant que Joe Biden n’appelait pas à un « changement de régime » en Russie. La Russie poursuit son offensive en Ukraine pour le 32ème jour, avec des frappes dans de nombreuses villes, dont Lviv.
Lviv, dernière grande ville de l’ouest ukrainien avant la frontière avec la Pologne, a été visée par de nombreuses frappes russes, faisant au moins cinq blessés. Cela alors que la Russie a annoncé vendredi sa décision de se concentrer sur « la libération du Donbass », dans l’est de l’Ukraine, alors que le conflit piétine et qu’aucune issue claire ne se dessine.
Le président américain Joe Biden s’est rendu samedi en Pologne. Il a mis en garde Vladimir Poutine, qu’il a qualifié de « boucher » et déclaré que le président russe « ne peut pas rester au pouvoir ». Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a réagi en jugeant que « les insultes personnelles de ce genre réduisent le champ des possibles pour nos relations bilatérales avec le gouvernement américain actuel. »
Selon l’Ukraine, les États-Unis « ont assuré qu’ils n’avaient pas d’objection » au transfert d’avions de combat polonais à l’Ukraine, a affirmé samedi le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kouleba après avoir rencontré dans la matinée le président américain Joe Biden, en visite en Pologne. « La balle est maintenant dans le camp de la Pologne », a-t-il ajouté.
Au total, 5 208 personnes ont été évacuées des villes ukrainiennes via des couloirs humanitaires samedi, selon un haut responsable, contre 7 331 la veille. 4 331 personnes ont quitté Marioupol, mais, selon la vice-Première ministre ukrainienne, Irina Verechtchouk, plus de 100 000 personnes doivent encore en être évacuées
In rfi.fr