Tout le monde en convient, la mise en place d’un cadre de dialogue entre le CNRD et les acteurs sociopolitiques s’impose pendant cette transition. La classe politique, dans son sensemble et les partenaires techniques et financiers ne cessent d’attirer l’attention des nouvelles autorités par rapport à cette question cruciale. Depuis le lundi, les différentes coalitions politiques du pays ont commencé à défiler au ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, pour échanger sur la finalisation du processus de création du cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et l’ensemble des acteurs sociopolitiques.

Après les politiques,  c’est le tour de la société civile, des sages, des religieux, des syndicats,  des associations de presse. Au lendemain de la prise du pouvoir, les nouvelles autorités ont organisé au palais du peuple  des concertations avec toutes les forces vives de la nation pour se mettre d’accord sur la conduite à tenir pendant cette transition en cours dans notre pays qui, en 63 ans d’indépendance, aura vécu au rythme des crises socopolitiques. Espérons qu’un cadre de dialogue va incessamment se mettre en place pour permettre des échanges francs entre  le CNRD et l’ensemble de la classe politique. Les Guinéens n’ont plus besoin de revivre les erreurs du passé. Le colonel Mamadi Doumbouya et ses compagnons du CNRD ont promis aux Guinéens de mener des  réformes dans le cadre de la refondation de l’État, de la rectification institutionnelle et du renforcement de l’unité nationale. Ils se sont également engagés à organiser des élections libres et transparentes, de la base au sommet, sans y prendre part. Qu’ils tiennent donc leurs promesses dans l’intérêt supérieur de la nation tout entière. Ce qui les aidera à sortir par la grande porte pour servir de bon exemple pour la génération future.

Kèfina Diakité 

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