Les coalitions politiques dont l’ANAD, ont lancé, le lundi 3 janvier dernier, le Collectif des partis politiques (CPP). Abdoulaye Bah, membre de l’UFDG en trouve une bourde. Selon l’ancien président de la délégation spéciale de Kindia, son parti ne devait pas se mettre dans cette nouvelle plateforme.
«J’ai un problème de conscience, de moralité face à ce type de coalition politique, de regroupement politique. Vous avez un troisième mandat illégal qui a divisé les Guinéens en deux (2) parties. On a les hommes de la droite et ceux de la gauche. C’est à dire ceux qui ont résisté à l’injustice, à l’arbitraire, c’est l’UFDG et l’ANAD, avec beaucoup de maux, d’exilés, des milliers de dégâts matériels. Les hommes de la gauche, c’est ceux qui se sont coalisés pour saboter les valeurs républicaines, la démocratie pour des raisons matérielles. Ils sont au RPG-AEC avec leurs alliés. Les Guinéens ont vu ces gens, ils jouissaient des privilèges de leur forfaiture jusqu’à ce que Dieu ait pu envoyer colonel Mamadi Doumbouya avec les forces spéciales pour donner un coup de glas à cette équipe de malfaiteurs (…). Donc si aujourd’hui ces petits politiciens, malfaiteurs, devant faire objet de poursuite judiciaire, si l’UFDG et l’ANAD leur ouvrent la porte, c’est extrêmement grave », déplore-t-il dans les colones de nos confrères de mosaiqueguinee.com.
Poursuivant, Abdoulaye Bah lâche : « C’est une alliance de contre nature, c’est une coalition de contre nature. Mon parti UFDG ne devrait pas coaliser avec le diable, que sont ces partis satellites qui ont cautionné le troisième mandat qui a causé des morts d’hommes, qui nous a coûté la liberté, qui a coûté la vie à 4 prisonniers politiques et des destructions de biens. Je pense que ce qui est fait n’est pas politique, ce n’est pas sérieux. L’UFDG mon parti et l’ANAD devaient maintenir le cap. On a ouvert la porte aux méchants que l’arme a fait disperser. On devrait plutôt insister, faire une campagne de promotion de droit pour que le CNRD poursuive ces responsables qui ont cautionné des crimes humains. C’est ce que l’UFDG devrait faire en tant que parti sorti victorieux de la bataille politique pour défendre la démocratie en Guinée. En tant que politologue je ne suis pas à l’aise d’être autour d’une table avec Koureissy Condé, Mamadou Sylla, Ousmane Kaba qui ont accepté d’être nommés députés, ils ne peuvent pas prouver leurs suffrages ».
Amadou