Ces dernières années, force est de constater, avec regret, que la liste des victimes de viol continue de s’allonger en Guinée, malgré le combat que ne cesse de mener sur le terrain l’Office de protection du genre, de l’enfant et des mœurs ( OPROGEM).
Ce jeudi 9 décembre, l’on a appris des chroniqueurs de l’émission ‘’Mirador’’ de FIM FM qu’un homme présenté comme imam à Yimbaya (commune de Matoto) aurait été mis aux arrêts pour avoir abusé sexuellement d’une mineure de 14 ans. Comme on le voit donc, c’est un cas de viol d’autant plus choquant qu’il met en cause un présumé religieux, avec des circonstances aggravantes. L’office de protection du genre de l’enfant et des mœurs (OPROGEM) travaillerait sur le dossier.
Il y a quelques semaines, on le sait, c’est le viol de M’mah Sylla par des ‘’médecins’’ à Enta qui avait défrayé la chronique et mobilisé les organisations de défense des droits des femmes. Evacuée à Tunis, la fille de 25 succombera finalement à sa 7ème opération. A Conakry, Labé ou encore à Kankan, ce sont des mineures, dont l’âge varie entre 3 et 14 ans, qui sont violées fréquemment par des jeunes, voire par des adultes.
Malgré les dénonciations dans la presse et la répression conformément à la loi, les cas de viols se multiplient aux quatre coins du pays.
Des dispositions et des mesures draconiennes devraient être envisagées pour extirper de la société ou dissuader ces bandes de pédophiles et ces hordes d’obsédés sexuels qui continuent de souiller nos filles et nos sœurs qui ne demandent qu’à être protégées dans leur épanouissement. Il y en a qui vont jusqu’à proposer une solution extrême mais qui ferait certainement bondir les organisations de défense des droits de l’homme : castrer les auteurs d’agressions sexuelles sur les mineures notamment.
Kèfina Diakité