Hier lundi 22 novembre,  les membres de l’ANAD et du RPG Arc-en-ciel ont eu de bonnes raisons de se frotter les mains. Ces deux entités politiques se sont en fait taillé la part du lion lors du partage des 15 places accordées aux partis politiques au sein du futur Conseil national de transition (CNT).

C’est au terme de plusieurs heures d’échanges, que plusieurs coalitions politiques sont finalement tombées d’accord sur la clé de répartition de ces 15 places. Sans surprise, c’est l’UFDG et ses alliés de l’ANAD ainsi que  le RPG Arc-en-ciel (ancien parti présidentiel) qui se sont vu attribuer le plus grand nombre de représentants au CNT. Voici la répartition des places aux différentes coalitions politiques :  ANAD  (4) ; RPG Arc-en-ciel (4) ; FNDC/politique (2) ; COPED (2) ; CPR (1) ; CORED (1) ;  Autres (1).

A noter que la coalition des partis pour la rupture (CPR) de Dr Faya Millimouno s’était retirée avant la fin des travaux. Son représentant a fait remarquer que le critère de répartition a été changé peu avant la fin de la réunion. La CORED que dirige l’homme d’affaires Elhadj Mamadou Sylla n’a pas pris part à la réunion.  Mais il faut rappeler que certains  partis qui ne sont pas membres desdites coalitions ont déjà déposé leurs dossiers de candidature au MATD. C’est le cas notamment du Parti de l’unité et du progrès (PUP) de feu le général-président Général Lansana Conté, qui, le vendredi 19 novembre 2021, a déposé la liste de ses  candidats qui sont au nombre de deux pour le CNT. Jean Paul Sarr, ancien ministre de l’Agriculture sous Conté,  a confié à la presse que son parti n’a jamais été invité pour assister à aucune rencontre. La balle est désormais dans le camp du ministère de l’Administration du Territoire  et de la Décentralisation pour trancher dans cette affaire qui cristallise toutes les attestations en ce moment.

Kèfina Diakité

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