La réponse est oui. Le contexte sociopolitique et socio-économique est bel et bien favorable pour la Guinée de devenir la puissance économique de l’Afrique de l’Ouest et fournisseur des biens matériels de qualité au niveau régional et international.

D’abord, rappelons que la guinée a été le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à avoir pris son indépendance en 1958 sur fond de rupture avec la France suivi d’un isolement international pour quelques années. Des régimes exceptionnels se sont succédé, mais non pas permis des avancés significatives sur le chemin de sortir les Guinéens dans la pauvreté malgré ces ressources naturelles en quantité et en qualités.

Ensuite, la Guinée est l’un des pays en Afrique de l’Ouest qui a sa propre monnaie, ce qui traduit des opportunités de la mise en place des politiques, dont la politique monétaire, économique et commerciale, qui permettront à favoriser au développement du commerce international.

Actuellement, la Guinée vit une nouvelle ère, depuis le 5 septembre 2021, avec l’arrivée à la tête du pays par colonel Mamady Doumbouya, membre du CNRD. L’une des priorités affirmées par le comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) est l’instauration de la justice ou elle sera la règle de la conduite. Cette action est la première condition de faire sortir des Guinéens dans la pauvreté.

Cette valeur doit imprégner l’esprit de tous les Guinéens, tous les programmes politiques et les pratiques de gestion dans les institutions républicaines. Aussi, les nouvelles autorités, doivent se recentrer sur sa mission première, de maintenir la paix, l’ordre et la sécurité publique, ainsi sur le contenu de la charte de la transition.

Comme indiqué plus haut, la guinée comme la Chine de l’Afrique de l’Ouest, cela implique qu’elle assume, à la fois  la préparation de relève, le renforcement des capacités des cadres en exercice, en même temps, de rehausser le niveau de l’autorité à l’ensemble de l’échelle territoriale.

Les apprentissages réalisés par les Guinéens devraient faire l’objet d’une évaluation formelle, de sorte que les nouveaux dirigeants se basera à obtenir une transition réussie.

Compte tenu de l’importance stratégique des ressources naturelles pour le développement socio-économique du pays, les autorités doivent superviser l’identification et l’exploitation de ces ressources dans l’intérêt supérieur de la population guinéenne sur la base des principes du développement durable.

Compte tenu des objectifs explicites par le président de la transition, il est impératif de mettre en place une masse critique de cadres à la gestion basée sur le résultat et son application au contexte particulier de la transition.

À l’instar de ce qui se pratique, les nouvelles autorités doivent faire tout leur possible pour lutter contre la gabegie financière, la pauvreté et la corruption, et de mettre en œuvre des politiques meilleures, plus prospères et plus équitables à travers le pays pour une transition réussit.

Enfin, les Guinéens doivent désormais orienter leurs efforts vers l’innovation, principale source davantage concurrentielle, au lieu d’attacher trop d’importance aux réalisations du passé.

Mamadou Malal Barry

Analyste et évaluateur de programmes et projets de développement

 

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