Dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 octobre 2021, un vent violent a décoiffé le ministère de l’Information et de la Communication que dirige désormais Mme Rose Pola Pricemou. Pour rappel, dans l’euphorie du changement de régime intervenu le 5 septembre, des individus malintentionnés non identifiés sont allés vandaliser certaines structures étatiques, en emportant ou en détruisant du matériel et des meubles qui s’y trouvaient : ordinateurs, documents, climatiseurs, fauteuils, etc. Ce fut le cas des locaux du ministère de l’Information et de la Communication, du siège du Quotidien national ‘’Horoya’’ et de la RTG Boulbinet qui ont été saccagés. Un acte qui a été condamné à tous les niveaux. Et l’on s’est demandé à qui profiterait la destruction de ces biens appartenant à tous les Guinéens ? Espérons vivement que les nouvelles autorités guinéennes mettront tout en œuvre pour faire changer positivement les mentalités pour que les uns et les autres se concentrent enfin et sérieusement sur le développement d’un pays qui, 63 ans après son indépendance, éprouve toutes les peines du monde à sortir la tête de l’eau, au triple plan politique, économique et social.
La culture de la violence et de la destruction doit être bannie à jamais de notre quotidien. Les édifices publics n’appartiennent ni à un président de la République, ni à un ministre, encore moins à un directeur.
Aujourd’hui, c’est un vent violent qui est à l’origine des récentes destructions au ministère de l’Information et de la Communication. Après donc le passage des vandales, l’on vient d’enregistrer celui des éléments déchaînés. Comme on le voit, le premier défi à relever par la nouvelle ministre, c’est de mettre en l’état cet édifice public dont l’importance n’est plus à démontrer.
Kèfina Diakité