Ces derniers temps, force est de constater qu’il y a une crise profonde qui couve à la RTG. Les méthodes de gestion de Sékouba Savané, l’actuel directeur général, sont remises en cause par certains travailleurs de ce média d’Etat.
Dans un mémorandum rendu public la semaine dernière, le syndicat des travailleurs de la RTG a clairement et ouvertement menacé de déclencher une grève illimitée si leurs revendications ne sont pas satisfaites à la date de ce lundi 25 octobre 2021. Ils réclament entre autres : l’amélioration de leurs conditions de travail ; l’engagement à la fonction publique des stagiaires de la RTG Koloma et Boulbinet ; la réhabilitation de la RTG Boulbinet ou RTG 2 ; la formation des cadres et du personnel de la station ; le paiement des ristournes et primes des reporters et techniciens de la RTG bloqués depuis deux ans sans justification par le directeur général ; le rétablissement des journalistes animateurs et des émissions injustement suspendus sans note de service ; la fin des actes de discrimination ciblés contre certains travailleurs alimentés par le directeur général ; le rééquipement de la RTG ; des audits liés autour de l’utilisation des fonds décrochés du droit d’images de la société française TEMA.
Pour désamorcer cette crise, une rencontre s’est tenue ce lundi 25 octobre, au Petit palais, entre les différentes parties concernées et le ministre-secrétaire général à la Présidence, le colonel Amara Camara. Une rencontre au terme de laquelle, le secrétaire général de la CNTG, Amadou Diallo, a annoncé pour demain mardi 26 octobre la tenue d’une assemblée générale à la RTG à 12 heures. « Nous avons de l’espoir surtout que le chef du département n’est pas encore nommé. C’est possible que dès après la nomination du chef du département que les choses puissent aller pour le mieux. Il n’y aura pas de débrayage. C’est justement pour cette raison que demain une assemblée générale est projetée en lieu et place. Pour que des informations sur le principe soient données à l’ensemble des travailleurs. », a expliqué camarade Amadou Diallo, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Guinée (CNTG).
Kèfina Diakité